Depuis quinze ans les arts martiaux chinois sont pour moi une école du corps, de l’esprit et de la vie, une philosophie et une spiritualité des plus riches qui me guident et dont je me nourris.
Le Tai chi et le Qi gong enseignent comment entrer en relation avec soi et les autres. Je découvre à quel point tout vibre à l’extérieur et à l’intérieur de moi et me familiarise de plus en plus avec un monde invisible, inconnu et puissant.
L’entrainement consiste à apprendre à ne pas se contracter, à dissiper les blocages avec légèreté, à expérimenter des techniques pour développer concentration et attention et à intégrer les notions de lenteur, d’arrêt sur image, de progression incrémentale et de persévérance. Bien plus externe, le Kung-fu aide à se positionner clairement et avec assurance face à l’autre.
Ces arts sont extrêmement exigeants. Ils poussent à se défier constamment, à chercher, à creuser toujours plus pour trouver à chaque fois un moyen d’accès plus précis et plus facile. Ils nous renvoient à notre manière d’agir, souvent en force et en volonté, et nous indiquent comment l’adoucir.
Même si j’ai pensé stopper mon entraînement, si j’ai douté, perdu courage, me suis ennuyée profondément, je sais que je suis sur le bon chemin. Parfois je me demande quel est le but, tant la progression est lente et les apprentissages frustrants, et je comprends que ce sont précisément les passages difficiles qui font progresser.
Fondamentalement, les arts martiaux nous guident vers une meilleure connaissance de nous-mêmes, ce que je trouve passionnant. Ils amènent à nous faire davantage confiance, dans l’appréciation juste et respectueuse de soi. Ils diminuent notre agressivité, incitent à nous regarder avec lucidité et à considérer autrui. En ce sens ils sont une source immense d’estime de soi et des autres.
Réussir à utiliser votre potentiel énergétique naturel grâce au Tai chi, au Qi gong ou au Kung-fu… qu’en dites-vous ?