Voici un résumé de ce que 4 ans d’édition m’ont appris, à garder sous le coude pour le jour où vous voudrez publier votre livre.
Vous êtes bien en train de l’écrire, n’est-ce pas ?
Avec mes deux romans, j’ai l’expérience de deux maisons d’édition (à compte d’éditeur, c’est-à-dire que je n’ai rien payé pour être éditée). Une petite maison locale, et un grand groupe.
Voici ce que j’ai appris.
À vos débuts, vous gagnerez plus d’argent en auto-édition qu’avec un éditeur. Les marges chez les maisons d’édition sont en effet très faibles (si vous obtenez 10 % sans négociation, réjouissez-vous).
Avec un éditeur, à compte d’éditeur, vous n’avez rien à entreprendre pour fabriquer votre livre. La maison se charge de tout. Donc vous payez 0 €. En auto-édition, vous créez votre ouvrage. Donc vous payez x €.
Les éditeurs vous règlent vos droits d’auteur chaque année, avec une année de décalage. En auto-édition, les paiements sont plus réguliers.
Dans les deux cas, c’est vous qui assurez principalement la promotion de votre livre (à moins de devenir très connu, ce que je vous souhaite).
Si vous choisissez l’auto-édition, certains libraires ou salons vous fermeront leur porte. Être édité par une maison d’édition donne encore une forme de reconnaissance et de légitimité (sans réel fondement parfois, je vous l’accorde).
Dans les deux cas, vous signez un contrat. Les maisons d’édition vous engagent sur plusieurs années, voire à vie. Pas de contrat, par contre, si vous imprimez vous-même vos livres chez un imprimeur. Par exemple, le livre de votre vie que vous ne distribuez qu’à vos proches.
En auto-édition, vous éditez 1 livre. Chez un éditeur, vous pouvez signer un contrat pour écrire plusieurs livres (ce n’est pas systématique), ce qui peut vous contraindre le jour où vous souhaitez travailler avec quelqu’un d’autre, ou en solo.
À retenir plus particulièrement :
Vous avez le droit de négocier votre contrat.
Un lecteur se fiche pas mal de la manière dont vous êtes édité. Ce qui compte pour lui : le livre !
J’espère que vous y voyez un peu plus clair.
Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas l’importance de la phase de publication. Prenez votre temps. Soupesez chaque point en fonction de vos objectifs et en accord avec votre personnalité et vos valeurs.
Après tout, c’est VOTRE livre !