Grâce à lui, je sais maintenant que c’est « ça » qui me rend heureuse !

 

On est tous pareils. J’affirme vouloir ceci ou cela, et rien ne se passe.

C’est un peu comme dans la vie, quand on juge quelqu’un sur son apparence et sur ce qu’il présente aux autres socialement.

L’idée toute faite, facile et immédiate.

 

Par exemple, le panda.

J’ai rencontré ce bonhomme-là au cours d’un voyage en Chine. On pourrait avoir tendance à le considérer comme « un gros patapouf » joueur et attendrissant, alors qu’il se montre très agile et assez calme quand on le regarde attentivement.

 

Une chose identique se produit quand on dit vouloir quelque chose.

Une image sympa, une représentation positive de quelque chose, un rêve même, ou du moins le symbole de ce rêve à nos yeux.

Exemples : je veux écrire un livre, changer de travail, déménager, voyager, entreprendre cette formation, changer de vie…

 

Or, le panda reste un panda, méconnu par la majorité d’entre nous. Tout comme le rêve peut ne constituer, en fait, qu’un concept qui nous plait bien, et rien d’autre.

Parce qu’entre le rêve et sa réalisation, se trouvent le plus souvent l’effort, la discipline, la répétition, la déception, les échecs, la lenteur, les obstacles, les retours en arrière, la peur, les remises en question…

 

Et ça, c’est moins sympa.

 

Que cela ne nous empêche pas de rêver ou de nous fixer des objectifs, ce serait bien dommage !

Peut-être, simplement, serait-il bénéfique de se rappeler l’image du panda.

Il représente en effet quelque chose dans les yeux de chacun, mais qui peut être incomplet et erroné, voire très éloigné de la réalité d’un panda et donc, en miroir, de ce que nous sommes et désirons véritablement au fond.

 

En résumé : si vous voulez atteindre ou réussir quelque chose, posez-vous d’abord la question de savoir si cette chose vous correspond vraiment, et si c’est vraiment « ça » qui vous rend heureux. Vous gagnerez beaucoup de temps.